La pêche illégale, un fléau combattu
La pêche IUU (illégale, non reportée et non réglementée, INN en français) est à combattre énergiquement et la pêche de navires « pirates », sans pavillon ni immatriculation, doit être éliminée.
Les réglementations en place, tant européennes que françaises, doivent être respectées et les membres de la FFPC y travaillent activement.
Rappelons que la réglementation est d’autant mieux respectée qu’elle tient compte de l’avis des professionnels, et que l’autoréglementation existe au sein de la filière.
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Les chiffres de la FAO (2007) sont clairs : 52% des stocks halieutiques sont pleinement exploités, et environ 23% sont surexploités ou épuisés. Cette proportion de 23% est stable depuis le début des années 1990.
Rappelons à ce stade que la pêche n’est pas responsable de toutes les raréfactions d’despèces constatées, les facteurs climatiques, et la pollution sont à prendre en compte.
La filière pêche, avec notamment la FFPC, est pleinement consciente de la nécessité de fixer des niveaux d’exploitation qui assurent la pérennité des ressources. Nous avons accepté les engagements pris par la communuaté internationale à Johannesburg, en 2002.
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Les « listes noires » de certaines organisations jouent sur le fait que la situation de la ressource est très contrastée selon les espèces et selon les zones de pêche. Il y a en effet des zones et des espèces plus sensibles que d’autres.
C’est pour cela qu’il existe des réglementations strictes, que les quotas sont revus chaque année sur la base des expertises scientifiques.
C’est aussi pour cela que la filière prend des initiatives pour protéger la ressource, et que les poissonniers et la grande distribution s’engagent pour une meilleure traçabilité des poissons, et la promotion d’une pêche durable.
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La mise en danger de l’environnement marin est un phénomène multifactoriel, lié notamment à la croissance forte du trafic maritime et de la pollution qui en découle, mais également à la pollution venant de la terre et au réchauffement climatique qui peut expliquer les déplacements de la population de poissons en latitude.
La pêche a sa part de responsabilité dans la préservation de l’environnement marin, notamment en terme de maîtrise de la pollution et de gestion des déchets.
Les pêcheurs, acteurs de leur environnement, sont des sentinelles du bon état de cet environnement.
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Le thon rouge n’est pas une espèce en voie de disparition, mais une espèce qui doit être sauvegardée, sur laquelle l’effort de pêche doit effectivement être réduit.
Nous ne sommes pas contre la réduction de l’effort de pêche : mais nous insistons sur l’urgence d’éradiquer en priorité la pêche illégale.
A l’heure actuelle, les efforts faits pour lutter contre la pêche illégale nous semblent insuffisants.
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